jeudi 16 février 2012

35 témoignages pour dire que je ne suis pas un escroc mais un éditeur probe et sérieux

Il y a 16 ans, je faisais la connaissance de Catherine Fradier à Valence, lors d'une mémorable dédicace à la librairie Urubu, en compagnie de Michel Chevron. Depuis, l'eau a coulé sous les ponts… J'ai publié quatre romans de cette personne, qui a obtenu (grâce à moi, j'ose le dire) le prix Polar SNCF et le Grand prix de Littérature policière. Nous avons vaincu l'Opus Dei, qui nous attaquait en diffamation. En septembre 2011, cette personne m'a attaqué en justice, au motif que je lui devais 1.341 euros de droits d'auteur (remboursés depuis). Elle me réclame 25.000 euros de dommages et intérêts (plus une publication judiciaire à hauteur de 10.000 euros). Un procès aura lieu, courant 2013 [le mardi 26 mars à 10 h]. Dans cette optique, j'ai déposé hier à mon avocat 35 témoignages d'auteurs, éditeurs, libraires, illustrateurs, photographes, attestant que j'étais un éditeur sérieux, propre sur lui (bien qu'anar et souvent mal rasé), probe, peu mercantile et défendant ses auteurs et leurs livres avec passion (et peu de moyens). C'est le genre "d'aventure" dont on aimerait se passer, mais bon, ça permet aussi de compter ses amis…

mardi 7 février 2012

"Pain perdu chez les vilains" : retour à Villemoche (1992-2012)


Il y a vingt ans paraissaient aux éditions Canaille, créées pour l'occasion, mes deux premiers romans, Pain perdu chez les vilains, et Fondu au noir, réédité trois fois depuis (chez CanailleBaleine, puis, ô gloire, Gallimard, en Folio policier). En revanche, Pain perdu chez les vilains est depuis longtemps épuisé. C'est pourquoi j'ai décidé de le rééditer, après l'avoir retravaillé de fond en comble.  


Retrouvailles émues avec le pas piqué des hannetons commissaire Marcel Coltraz, à peine vieilli, ainsi que le maire anarchiste de Villemoche, Étienne Carval.
Dans la préface, je retrace l’itinéraire hallucinant suivi par ce roman, écrit en 1983 à la suite d’une petite annonce dans le journal (le prix France 3/Télérama cherchait des manuscrits), qui aurait dû paraître chez Denoël, dans la collection Sueurs froides, dirigée par un grand monsieur nommé Michel Bernard, trop tôt disparu, et fut finalement publié neuf ans plus tard
Illustration : couverture de Philippe Routier, créateur du graphisme "Lunes blafardes" et celle de l'édition originale, avec une illustration (que j’adore) de Renata Zolcinska. Où t’es passée, Renata? Paris? Varsovie? New York? 

Gérard Collard encense "Camus dans le narguilé" de Hamid Grine

Camus dans le narguilé, de Hamid Grine (éditions Après la Lune, collection Bel Horizon)
Grâce à la chronique de Gérard Collard sur France Info, il s'est vendu 475 exemplaires de ce livre en une semaine, et je l'ai réimprimé. On croise les doigts pour que ça continue…