jeudi 18 décembre 2008

Je suis partout (les derniers jours de Nicolas Sarkozy)

Après moult hésitation, due au très modeste succès de mes derniers bouquins (et pourtant le dernier, Vladimir Moldevoï est toujours vivant, malgré sa couverture à faire peur, est un pur chef-d’œuvre, si, si!  Et si je m'appelais Guillaume Musso, Marc Lévy ou Yasmina Khadra il serait déjà adapté par Hollywood avec Brad Pitt dans le rôle-titre, et Angelina Jolie dans le rôle de Zhara, vu que ça raconte une histoire de psycho-killer tout ce qu’il y a d’effrayant), j’ai décidé de me remettre au turbin. J’ai déjà le titre. JE SUIS PARTOUT (LES DERNIERS JOURS DE NICOLAS SARKOZY)Et de quoi parlera Je suis partout, me direz-vous? (ou ne me direz-vous pas, car je vous soupçonne fortement de vous foutre complètement du sujet de ce roman). Eh bien, Je suis partout racontera les derniers jours… de Nicolas Sarkozy, tout simplement.
  Contrairement à mon avant-dernier bouquin, De Gaulle, Van Goh, ma femme et moi, hommage anarcho-vangoghien au général mettant en scène le gaulliste historique Bernard Lemaresquier et les pitres Philippe Sollex et Michel Welbeck, ce roman sera tout ce qu'il y a de MECHANT.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le blog JE SUIS PARTOUT (en chantier).

vendredi 12 décembre 2008

Mes poules vont monter sur les planches!

Alleluyah! Cot-cot-codot!
Au bonheur des poules, publié en 2006 aux éditions Après la Lune dans la défunte collection La maîtresse en maillot de bain (la collection des petits arrangements avec l’enfance), va être adapté au théâtre en 2009. Et ce sera la première pièce de théâtre avec un numéro de domptages de poules!
La compagnie s’appelle Rouge Crinoline (le site est ici, c'est très joli). La metteuse en scène Sophie Brillouet.
Le comédien Alexandre Letondeur (c’est le garçon sur la photo). La dompteuse de volaille Germaine. La maîtresse (d’école) qui m’a inspiré cette histoire (et appris à lire, écrire, écouter) Paulette Guichard. La poule de l’histoire (et que j'ai un peu perdue de vue) s’appelle Sylvie.

La première aura lieu le 28 mars 2009 à Saint-Jean-de-Liversay, du côté de La Rochelle. Et après, quand elles seront bien rodées, bien en jambes et en bec, prêtes à affronter les lumières de la ville et se lancer à l'assaut de la tour Eiffel, les cocottes vont monter à Paris!
Comme c'est écrit sur le site de la compagnie: "A travers un texte poétique et onirique, ce spectacle propose de redécouvrir la poule qui sommeille en chacun de nous.
Ça va faire jaser dans les poulaillers!!!


vendredi 5 décembre 2008

Comment j'ai mangé Nicolas Sarkozy (faut vraiment pas être dégoûté)

Le mardi 9 décembre, au restaurant LE LIEU-DIT (6 rue Sorbier 75020 Paris), LES COMPTOIRS DU NOIR proposaient la lecture de six nouvelles de Jean-Jacques Reboux mises en voix par Marie-Pierre de Porta.
  Les grosses américaines (hommage à la boucherie de papa)
  Les résistants (hommage à "c'était mieux avant")
  Machin (hommage à personne)
  Le nonos de canard (hommage à la poule de Jésus)
  Comment j'ai mangé Nicolas Sarkozy (hommage posthume à Jacques Martin)
  T’as de la chance qu’il soit pas président! (hommage posthume à un outrageur de poulets)

Les textes étaient lus ou accompagnés par les (merveilleux) comédiens Luc CENDRIER, Thibault DE MONTALEMBERT, Raphaëlle GITLIS (accompagné de sa guitare), Noé CENDRIER, Clément VARIERAS et Elise VIGIER. C’était très bien, très émotionnant pour l'auteur (ma pomme) et la salle était comble (et comblée).

Pour écouter la nouvelle-titre, faites un saut sur le blog de Noé Cendrier, joliment intitulé Divagations du soir, espoir? Pour écouter la suite, cliquer ICI (1ere PARTIE) et encore ICI (2e PARTIE).

samedi 15 novembre 2008

Une critique de mon critique préféré : Jacques LOVICHI

Jacques Lovichi est critique littéraire au journal La Marseillaise. C’est aussi un écrivain, et un poète. Je connais ses écrits depuis les années 80, à l’époque où j’éditais à Caen une revue de poésie (La Foire à bras). On ne s’est jamais rencontrés. On ne se connaît pas. Donc je ne lui dois rien et il ne me doit rien. Tous deux marcheurs à pied impénitents, pas de renvoi d'ascenseur.
A chaque fois que je publie un roman, ce diable d’homme écrit des articles élogieux sur mes z’œuvres. Tellement élogieux qu’à chaque fois je rougis comme une écrevisse de Tchernobyl et je ne peux pas sortir de chez moi… Cela fait d’autant plus plaisir qu’il est devenu quasiment l’un des rares, avec Jean-Paul Guéry (du Courrier de l’Ouest), Guy Delhasse (de la défunte Wallonie), Paul Maugendre (d’un peu partout) et quelques autres, dont les louanges me donnent envie de continuer cette occupation absurde qui consiste à écrire de la fiction, malgré la difficulté croissante et assez désespérante qu’il y a, en France, à publier (et surtout vendre) des polars lorsqu’on a été élevé dans la langue de Pierre Siniac (et pas dans celle de Harlan Coben) et qu’on n’écrit ni des thrillers, ni des polars "procéduriers", ni des maximechattameries-qui-font-peur-écrites-avec-les-pieds, ni des spécial-suspenses-spécialement-suspensés-super-bien-payés…
C'est bien simple: si cet homme-là écrivait dans Télérama (par exemple), ma parole, je crois que je serais aussi lu (et riche, et célèbre, et tout ça) que Fred Vargas ou Daniel Picouly (qui, paraît-il, gagne plein de sous en faisant la roue à la télé). Mais bon, Jacques Lovichi n’écrit pas dans Télérama, mais dans La Marseillaise (qui est très bien aussi, mais moins lu… et donc les lettré(e)s qui lisent sa prose et se ruent chez leur libraire pour les supplier de leur vendre la chose sont nettement nombreux que s’ils lisaient ça dans Télérama).
Bon, assez parlé, pour lire son papier, c'est à côté.